Concert mardi 2 août 2022

La Maison Illuminée

dirigé par Oswald Sallaberger (violon), Paul Beynet (piano), Vera Klug (flûte), Thibault Leroy (violoncelle). 

MARDI 26 juillet – 18 H 30 

 

Oswald Sallaberger

 

La Maison Illuminée                                                                                       Vera Klug

PROGRAMME :

  • Maurice Ravel : Ma mère l’oie, suite arrangé pour quatuor flûte, violon, violoncelle, piano, par Oswald Sallaberger, en cinq mouvements : Pavane de la Belle au bois dormant ; Petit Poucet ;  Laideronnette, Impératrice des Pagodes ;  Les Entretiens de la Belle et de la Bête ; Le Jardin féerique.
  • Ludwig van Beethoven: symphonie N°6 ” La Pastorale”, arrangée pour quatuor par Johann N. Hummel, en cinq mouvements : Éveil d’impressions agréables en arrivant à la campagne ; Scène au bord du ruisseau ; Joyeuse assemblée de paysans ; Orage – Tempête ; Chant pastoral ; Sentiments joyeux et reconnaissants après l’orage.

BIO :

 

– Paul Beynet, piano
Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en piano, accompagnement vocal et musique de chambre, lauréat du Concours International de Lied et Mélodie de Gordes (2014), du Concours de Musique d’Ensemble de la FNAPEC (2017), Paul Beynet est artiste en résidence au Théâtre Impérial – Opéra de Compiègne depuis 2016.
Il est membre cofondateur du trio Ayònis aux côtés du ténor Enguerrand de Hys et de la clarinettiste Elodie Roudet. Ayònis tient à coeur d’aborder un répertoire qui va de l’époque baroque à la chanson française en exploitant l’alliance inattendue de la voix de ténor, des clarinettes et du piano. Le trio se produit ainsi à l’Opéra de Lille (2017), à la Scène Nationale de Quimper (2019), au Festival de Rocamadour (2017, 2019), au Palazzetto Bru Zane – Venise (2019), à la Chapelle Corneille de Rouen (2019), au Théâtre Molière de Sète (2020), sur France Musique (2017, 2020), etc.
Il est d’autre part l’invité régulier de La Maison Illuminée, collectif placé sous la direction artistique d’Oswald Sallaberger au sein duquel il se distingue comme chambriste et soliste, notamment avec le concerto en mi mineur de Chopin (Chapelle Corneille / Opéra de Rouen, 2017), le concerto K.414 de Mozart (Seine Musicale, Festival Mozart Maximum, 2019).
Paul est également le pianiste privilégié de la mezzo-soprano Maria Mirante avec qui il forme un duo depuis 2015. Très attaché au répertoire français et espagnol, le duo donne de nombreux récitals en France comme à l’étranger: Auditorium du Musée de Grenoble (2017), Jersey Arts Centre (Royaume-Uni, 2017), Karlshalle von Ansbach (Allemagne, 2019), Festival Fränkischer Sommer (Allemagne, 2019, 2021), etc. Maria et Paul ont également l’opportunité de collaborer avec Vladimir Cosma et Elie Semoun pour la création du “Pianiste qui m’aimait”, spectacle alliant musique classique, théâtre et cinéma (Festival 1001 Notes, Théâtre de Brive-la-Gaillarde, 2018).
La discographie de Paul Beynet compte deux albums :
– Pentagramme, enregistré avec le jazzman Edouard Ferlet autour de compositions et improvisations du répertoire russe (2016, label 1001 Notes)
– Traversées, album dédié à l’œuvre pour voix et piano de Christophe des Longchamps avec Maria Mirante (2019, label Anima Nostra)
Parallèlement à son activité artistique, Paul est pianiste chef de chant au sein du Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Boulogne-Billancourt depuis 2013 et du Pôle Supérieur d’Enseignement Artistique Paris / Boulogne-Billancourt (PSPBB) depuis 2014
https://www.paulbeynet.com/
– Vera Klug, flûte
La flûtiste autrichienne Vera Klug fait ses études à l’université de musique de Vienne et obtient son diplôme à l’école supérieur Mozarteum de Salzburg où elle est installée comme artiste musicienne et enseignante. Vera intègre l’ensemble autrichien de musique contemporaine et est à l’initiative de nombreuses créations pour flûte basse. Un point fort de son activité de musicienne de chambre est la rencontre et l’échange avec la musique orientale et japonaise. Vera a été invité à jouer en concert aux festivals tels que Salzburg, à l’Automne Varsovie, à Ultraschall de Berlin, à Eclat de Stuttgart et en tournées en Egypte, Japon, Russie, Mexico et Indonésie.
https://oenm.at/en/oenm-ensemble/vera-klug/
– Thibault Leroy, violoncelle
Après les études de violoncelle au conservatoire de Lille, Thibault Leroy obtient en 2010 son master didactique avec distinction au conservatoire royal de Bruxelles. Parallèlement à l’occasion de stages et master-class il reçoit l’enseignement de grands maîtres du violoncelle tels que Jérôme Pernoo, Laurent Pidoux, Gary Hoffmann, Anner Bylsma… Co-soliste du Brussel Philharmonic orchestra il sera violoncelle solo de l’ensemble Justiniana et se produit comme violoncelliste supplémentaire à l’Orchestre National de Belgique et l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie. Il partage actuellement ses activités nombreuses et divers entre l’enseignement et la musique de chambre.
– Oswald Sallaberger
On pourrait volontiers imaginer que sa solidité physique et son énergie débordante lui viennent de son Tyrol natal. Que son parcours de musicien est presque une évidence puisqu’il est autrichien et voisin du salzbourgeois Mozart. Il serait pourtant bien réducteur de résumer Oswald Sallaberger à de simples clichés. Car le chef a depuis longtemps quitté les montagnes d’Innsbruck pour choisir une contrée sans frontière, celle de la passion musicale et de son partage.
C’est bien ce qui frappe lorsqu’on le rencontre ou qu’on le voit diriger. Cette générosité à l’égard de ceux qui l’entourent, instrumentistes de l’orchestre ou public.
En recevant le prix de la Fondation Herbert von Karajan (en 1993) qui récompense les jeunes chefs d’orchestre. Ou en effectuant à vingt ans sa première grande tournée à l’étranger en se produisant notamment au Carnegie Hall de New-York avec l’Orchestre de Chambre autrichien. Cela n’est qu’un début. Il enchaîne ensuite les productions au Festival de Salzbourg, à l’Opéra de Berlin (Lulu), à Vienne (Thomas Chatterton de Matthias Pintscher), à Linz (Fidelio) à Lucerne et Munich (Cosi fan Tutte) ou à Bâle (Pelléas et Mélisande). La liste n’est pas exhaustive. Elle serait très longue. Ce qu’il faut retenir, c’est l’ouverture d’un chef dont la curiosité inextinguible emprunte tous les chemins, du répertoire classique et romantique à la musique contemporaine.
De 1998 à 2010 il le fait à la tête de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie en tant que directeur musical. Une décennie lui ayant permis de refonder totalement la phalange grâce à un projet ambitieux dont le rayonnement dépasse sa région d’adoption et le conduit sur les grandes scènes de France et d’Europe. Mais la route ne s’arrête pas là, même si Oswald Sallaberger peut s’enorgueillir d’avoir renoué avec la grande tradition wagnérienne en dirigeant de nouvelles productions de Tanhäuser, Tristan et Isolde, La Walkyrie ou Le Vaisseau Fantôme (à Pleyel en 2007).
A partir de juillet 2010, Oswald Sallaberger dirige la musique de Beethoven (Missa Solemnis, Fidelio et musique symphonique) sur plusieurs années, ainsi que les nouvelles productions de Jenufa de Janacek et de l’opéra participatif Ne criez pas au loup à Rouen.
Il dirige pour le label Zig Zag Territoires l’enregistrement d’un CD Fauré, Wagner en compagnie de la mezzo soprano Karine Deshayes et de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen (5 Diapasons et 4 Etoiles dans Classica).
Au Festival « Styriarte » à Graz (Autriche), il est invité régulièrement avec les Symphonies de F. Schmidt et C. Franck et la nouvelle production de Carmina Burana (juin 2012). Oswald Sallaberger est nommé « chef en résidence » du Festival « Aspekte » à Salzbourg et du Festival de Pâques au Tyrol. Il est chef invité au Festival Kurt Weill à Dessau (la ville de naissance du Bauhaus). Enfin il aura l’honneur de diriger l’Ensemble Modern de Francfort lors du concert de gala donné à l’occasion de la remise du prix Siemens à Munich en juin 2012.
Et entre deux concerts symphoniques, entre deux opéras, Oswald Sallaberger échange volontiers sa baguette de chef contre l’archet de son violon, dont il ne s’est jamais séparé. Particulièrement attaché à l’instrument qui lui a donné l’amour de la musique, il joue régulièrement de la musique de chambre de Haydn, Beethoven, Franck, Schoenberg, Honegger et les Kafka Fragments de Kurtag (DVD en live chez Mic Mac Music).

Si son emploi du temps est particulièrement chargé, si les succès tapissent son parcours, Oswald Sallaberger n’oublie pas un projet qui lui est cher et qu’il n’a de cesse de développer. Celui de La Maison Illuminée, par lequel il souhaite élargir le public de la musique classique, autant vers les enfants des milieux défavorisés que vers le monde des entreprises. Une idée née de la conviction que l’accession à l’émotion musicale peut améliorer le bien être et la vie de chacun, quel que soit le contexte. Une preuve supplémentaire de la dimension humaniste de la démarche artistique du chef.

https://oswaldsallaberger.com/

 

 

 

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